13 octobre 2006
5
13
/10
/octobre
/2006
17:30
Published by Audrey
-
dans
Mer et plages
10 octobre 2006
2
10
/10
/octobre
/2006
13:18
Published by Audrey
-
dans
Cirques et plaines
7 octobre 2006
6
07
/10
/octobre
/2006
15:00
Published by Audrey
-
dans
Paysages divers et flore
6 octobre 2006
5
06
/10
/octobre
/2006
18:15
Published by Audrey
-
dans
Paysages divers et flore
1 octobre 2006
7
01
/10
/octobre
/2006
15:03
NB: J'ai installé un mini chat en bas à gauche, n'hésitez pas à me laisser vos messages (et pour parler entre nous reunionnais ou métros)
ils apparaissent immédiatement en juste un clik.
------------------------------------------------------------
Cilaos est le plus "urbanisé " et le moins arrosé des trois Cirques mais l'eau a fait la réputation du cirque : trois sources thermales découvertes dès 1819 ont été captées et l'établissement moderne des "Thermes de Cilaos"propose des cures thermales à partir des eaux bicarbonatées sodiques, qui jaillissent aux températures de 31° (source Véronique) et 38° (source Irénée, du nom de l'ancien maire Irénée Accot). Cilaos est une jolie ville, calme et fleurie, agrémentée d'un étang (la Mare à Joncs) et point de départ de nombreuses promenades en voiture ou à pied, et de sentiers de grandes randonnées le GR R1
(Tour du Piton des Neiges en parcourant les 3 cirques) et le GR R2 qui traverse l'île de part en part.
A découvrir à Cilaos : un artisanat très réputé de broderie (les fameux 'jours de Cilaos'), la culture des lentilles ainsi que le la Maison des Vins du Chais de Cilaos, producteur d'un vin jeune mais prometteur.
Si c'est, dit-on, à un noir marron malgache que le Cirque de Cilaos doit son nom, c'est assurément au souffle d'un volcan qu'il doit son cadre souverain, ses hauts remparts, ses vallées encaissées, ses pitons et ses corniches, ses torrents multiples et ses îlets solitaires.
Il accueille les principaux sommets de l'île : le Grand Bénare, le Col du Taïbit, les Trois dents des Salazes, le Dimitile, le Bonnet de Prêtre, le Gros Morne et au centre, le Piton des Neiges.
Village de montagne au bout d'une route de 36 km (et 300 virages), jumelé à Chamonix Mont Blanc, il est site élu pour les sports de pleine nature : parcours de santé, sentier de découverte, randonnées à l'infini et trekking pays, VTT, escalade, canyoning, artisanat, dentelles et broderie, lentilles, bonnes tables et hébergement au choix.
src= runraid
Published by Audrey
-
dans
Cirques et plaines
29 septembre 2006
5
29
/09
/septembre
/2006
20:03
Published by Audrey
-
dans
Mer et plages
27 septembre 2006
3
27
/09
/septembre
/2006
19:30
Published by Audrey
-
dans
Cirques et plaines
25 septembre 2006
1
25
/09
/septembre
/2006
19:08
Published by Audrey
-
dans
Mer et plages
23 septembre 2006
6
23
/09
/septembre
/2006
14:14
Je poste souvent des photos des cascades de cette rivière (il faut dire que c'est super joli) et aujourd'hui j'ai décidé de vous en dire un peu plus.
-désolée l'article n'est pas de moi- ...
Située dans le sud de l'Ile, la vallée de Langevin se trouve en dessous du volcan du Piton de la Fournaise. La Rivière de Langevin, qui prend sa source au pied du volcan, serpente au creux des deux remparts en contournant de parts et d'autres le petit village de Grand-Galet.Un peu plus bas, la rivière passe juste devant le village de la Passerelle, puis longe la route jusqu'à la mer. Habitée depuis plus de 150 ans, cette région tire essentiellement ses ressources de l'agriculture, essentiellement bananes, ananas, letchi et petites cultures. L'on s'étonne au passage des champs de bananes un peu partout à l'extrême limite des remparts, souvent sur de petits plateaux appelés îlets (pron. "ilète") accessibles uniquement par des sentiers abrupts. Au bout de la route se trouve le village de Grand-Galet, habité par environ 120 familles. Ce petit écart de Saint joseph situé à environ 600 mètres d'altitude jouit d'un calme étonnant, logé dans son écrin verdoyant, loin des tumultes de la ville pourtant située qu'à 15 minutes de voiture de là. Le village est alimenté en eau potable grâce à une source principale, le captage de Cap-Blanc, située quelques kilomètres plus haut. Le Cap Blanc est aussi le nom d'un ancien village déserté de ses habitants depuis 25 ans environ. Ses environs sont toujours cultivés par les gens de Grand-Galet.Ce charmant village possède ainsi sa chapelle, son école et son épicerie. Pour le reste, il faut se rendre à Saint-Joseph.Quelques centaines de mètres plus bas, il y a deux cressonnières et un élevage piscicole, alimentés directement de l'eau de sources jaillissant du rempart attenant .
Formée par les eaux résurgentes de la Rivière Langevin, la Cascade Langevin ( dite également de Grand Galet) surprend par sa surface verticale. Il y coule en permanence une eau abondante et claire. Sans aucun doute la plus belle cascade de l'Ile, l'eau se jette de rochers en rochers en un voile translucide.Toutefois elle peut surprendre par ses variations de débit. On y accède par une route ombragée et fraîche, bordée de pieds d'ananas.En fin de semaine les habitants proposent leurs récoltes aux touristes (bananes, ananas, letchis, mangues...).
La route serpente le long d'une multitude de bassins aux noms évocateurs (bassin boeuf, bassin tamarin, ...).Au retour, un arrêt par la Cascade du Trou Noir permet de se dégourdir les jambes. Une petite promenade de 15 minutes vous mènera à ce petit bassin tranquille.Le calme et la beauté de la rivière Langevin en font une destination privilégiée pour le traditionnel pique-nique dominical. La cascade de Grand-Galet fait le charme et la fierté de ce coin de paradis. La rivière a cela de particulier qu'elle est souterraine de sa source jusqu'au bas du village (Grand Galet), surgissant comme par magie à mi pente de cette chute (connue également pour la descente en rappel). En aval du point de chute, les ravines longeant les remparts, à sec la plupart du temps, viennent y ajouter leurs flots lors des fortes pluies. A ce moment, la cascade revêt son plus beau voile, noyant le bassin d'une brume farouche. Le Grand Galet est également un point de passage de randonnées, puisqu'il est possible de se rendre directement à la Plaine des Sables pour aller au volcan ou vers la Plaine des Cafres (4 bonnes heures de marche), ainsi qu'au Grand-coude, sentier difficile car il monte à pic le long du rempart pour un dénivelé de 300 mètres. De là, il est possible également d'aller vers le Dimitile et de rejoindre bon nombre de sentiers. Par ailleurs, il faut savoir que l'Ile compte plusieurs milliers de kilomètres de pistes balisées qui se coupent et se croisent. Grand-Galet est un bon point de départ pour ceux qui aiment la randonnée.
Merci à Voyages& partages
Published by Audrey
-
dans
Villes et lieux à visiter
21 septembre 2006
4
21
/09
/septembre
/2006
08:30
Privilège de l'innocence, c'est à un jeune esclave de douze ans, analphabète, Edmond Albius, originaire de La Réunion, que reviendra la paternité d'un geste qui allait enrichir le pays tout entier. Une des nombreuses légendes qui courent dans l'île affirme que le jeune homme puni par son maître, se mit à triturer les fleurs pour se venger, ce qui déclencha une fécondation involontaire. La culture de la vanille pouvait enfin commencer. 50 kilos en 1848, 3 tonnes en 1858, 200 tonnes en 1898, l'essor de la nouvelle production est foudroyant.
A Saint-André, la Maison de la Vanille poursuit depuis plus d'un siècle la culture traditionnelle de cette plante capricieuse et délicate. Sous un hangar ouvert aux quatre vents, les gousses de vanille sèchent sur des claies, à même le sol. Un doux parfum sucré chatouille les narines et rappelle l'odeur parfumé des crèmes renversées. C'est la troisième étape d'un lent travail de maturation avant que la vanille ne soit consommable. «Les gousses sont d'abord plongées dans de l'eau chauffée à 65°C, afin de stopper leur vie végétative», explique Alain de Floris, le propriétaire de ce domaine familial. «En quelques heures, elles prendront leur belle teinte chocolat. Puis, elles sont séchées au soleil (1 semaine) et à l'ombre pendant (1 mois). Une fois qu'elles ont été jugées suffisamment sèches, les gousses sont enfermées pendant 8 mois dans des malles en bois pour les affiner et développer leur arôme. Toutes les semaines, les malles devront être ouvertes afin de détecter tout signe de moisissure».
Un dur labeur uniquement manuel qui explique que la vanille se vend à prix d'or. Un gage de qualité qui vaut à la vanille Bourbon (ce label regroupe trois pays producteurs: Madagascar avec 80% de la production mondiale, Les Comores et la Réunion) d'être la meilleure du monde. Cette qualité est d'ailleurs testée de la plus rigoureuse des manières puisque le service de la Répression des Fraudes met les scellés pendant un mois sur les caisses de vanille affinée. Si la moisissure s'empare des gousses, c'est que le travail a été mal fait.La vanille est aujourd'hui utilisée dans toutes sortes de préparations culinaires, aussi bien sucrées que salées. Traditionnellement, à La Réunion, elle sert à confectionner les desserts, les confitures et quelques rhums arrangés. Mais depuis quelques années, elle s'associe avec succès au canard.Son avenir semble encore promis à de riches heures. Pourtant, elle est de plus en plus menacée par une découverte chimique : la vanilline artificielle qui, loin de posséder la valeur gustative de la vanille naturelle, coûte 200 fois moins cher. On la trouve dans tous les produits au «goût vanille». Cette dernière peut se fabriquer à partir de bichromate de potasse, d'acide sulfurique, d'éther et de bisulfite de soude; ou encore d'essence d'amande amère, d'acide azotique fumant, d'acide azoteux et de chloroforme; plus, pour relever le goût, de la curcumine, du gaïacol, de l'eugénol, de l'avoine et du goudron de houille. Si le coeur vous en dit...
Published by Audrey
-
dans
Les délices de la reunion