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Sur ce blog, j'ai eu envie
de vous
faire découvrir
un petit
peu la REUNION.
Je suis
certaine que vous
la connaissez déjà mais
vu que c'est le pays
dont je suis
originaire, c'est donc
normal
que j'en
parle un peu ^_^
je suis en métropole.
Je n'ai pas la chance
comme certains
de vivre la-bas,
mais ce pays,
je le connais bien.
Cela dit entendons

nous bien,
mon but n'est pas
de faire un site
sur cette île mais
uniquement un espace lui
étant consacré
(sans prétention aucune).
Les informations que
vous y trouverez
sont donc assez
succintes
mais je pense suffisamment
explicites pour
vous donner envie
de faire
un tour sur mon île...
et en plus
en photos !

PS: Reunionpassion
est présent sur la
toile depuis fin 2005.

*Bonne visite!*



Livre d'Or:







 Et le Forum du blog :





Sites généralistes:












iledelareunion.net

LogoSaveur01.jpg
  



       
7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 12:30

Aujourd'hui je vais vous parler d'un endroit où j'aimais bien me promener il y’a de ça plusieurs années, quand j'étais en vacances à st-Louis, car tout près de chez ma grand-mère.

Il s'agit de l'Etang du Gol... qui est un des étangs côtiers de La Réunion. D'une superficie de 16 hectares, il est situé au bord de la plaine du Gol, à la limite de la commune avec L'Étang-Salé.

 

L’étang du Gol n’est pas uniforme. Sa partie sud offre des berges gazonnées en pente douce, l’idéal pour le pique-nique et les amateurs de canoë. La branche nord-ouest est bordée de roseaux sur fond marécageux. L’étang est l’un des rares sites où se niche encore l’aigrette de Bourbon, oiseau indigène en voie de disparition.

Site entre terre et océan avec son plan d’eau pérenne, ses dunes et ses prairies humides ou sèches, c’est un véritable joyau de la biodiversité. Il s’agit de l’une des quelques rares zones humides de La Réunion. Une avifaune d’exception, oiseaux migrateurs et oiseaux marins, trouve sur ces 80 hectares un habitat riche et varié. “Ce milieu naturel est l’un des sites les plus représentatifs des enjeux de développement durable, où il faut composer avec la nécessité de préserver l’environnement et les enjeux de développement économique”.

 

Malheureusement,  il semblerait que l'Etang soit menacé de pollution; en effet  des centaines de poissons le ventre à l'air, se partagent le site avec les laitues d'eau et les jacinthes. L'odeur pestilentielle qui en sort en décourage plus d'un.

La préfecture avait décidé d'interdire la pêche, le ramassage et la consommation des poissons morts jusqu'au 31 janvier 2009 sur le site.

Pollution venant de l'usine sucrière ou asphyxie provoquée par les pestes végétales, l'enquête qui devait être réalisée en début d'année devra le déterminer.

 

*Voir la vidéo d'Antenne Reunion datant de fin décembre 2008 : http://www.antennereunion.fr/-Video-Info-.html?&Pollution-a-l%E2%80%99Etang-du-Gol&chapo=5257&id_document=15193



-Quelques Photos de l'endroit : -





Plage de l’étang de l’autre côté :




 

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 19:31

L'Îlet à Guillaume est un îlet en ruine. Installé sur un morne au confluent de la rivière Saint-Denis et du Bras Guillaume, il est situé sur le territoire de la commune de Saint-Denis, le chef-lieu, et on y accède par une variante du sentier de grande randonnée GR R2 qui débute près du pont Vinh-San, grimpe le long du rempart de La Montagne et descend dans le lit du fleuve avant de l'atteindre au prix de quelques lacets et de traverser ensuite la plaine d'Affouches.

Les bâtiments à l'abandon accueillaient autrefois un pénitencier pour enfants.

Il a été inscrit au titre des Monuments historiques par le préfet de La Réunion Pierre-Henry Maccioni en janvier 2008.

 
 "En 1863, le père Duboin, directeur de l'établissement de la Providence fit pour le compte de sa congrégation, l'acquisition d'un îlet, dit Îlet à Guillaume, situé près des sources de la Rivière Sait-Denis. Les pères du Saint Esprit y établirent une succursale et conduisirent ceux des jeunes gens dont la peine était la plus longue. L'îlet était difficilement accessible, un sentier abrupt, oeuvre des détenus, d'une largeur d'un mètre environ, serpentait au bord des remparts.
Sur un plateau verdoyant, était bâtie une maison à étages, occupée par les prêtres, des hangars pour les détenus et des magasins pour les vivres ; un canal en bois avait été construit par les enfants pour alimenter en eau l’îlet, à partir du bras Citron."

Extrait du livre de Catherine Lavaux "Du battant des Lames au sommet des montagnes"

(merci Max - lien à gauche)


 

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 17:51
La commune de Saint-Louis est composée de 3 zones distinctes, on distingue :

 - La grande plaine côtière largement cultivée de canne à sucre, élément incontournable de l’économie de l’île, cette zone possède notamment l’une des dernières usines sucrières de l’île, couplée avec une unité géothermique de production d’électricité.

- Un peu plus haut on trouve une zone plus campagnarde composée par : la Rivière, Tapage, Gol les Hauts et Bellevue. Là, se concentrent une agriculture sucrière et fruitière ainsi que l’artisanat du bois.

 -  Enfin au sommet de la commune, on découvre la plaine des Makes qui offre tous les plaisirs de la vie des hauts : une forêt exceptionnelle, des sites touristiques intéressants et une agriculture diversifiée. De plus, grâce à sa situation idéale au coeur de l’Océan Indien, notre ciel réunionnais est absent de toute pollution atmosphérique, et offre la possibilité d’observer les nombreuses constellations qui le composent.
Peuplée depuis les prémices de notre histoire, la commune de Saint-Louis concentre une multitude de sites historiques. On y trouve par exemple un des rares cimetières d’esclaves identifiés sur l’île.

 

Gros plan sur Les Makes

 Véritable petit cirque du sud-ouest de l’île, fermé par la chaîne du Bois de Nèfles, le village des Makes se situe entre 900 et 1200m d’altitude, à environ 10 km au nord de Saint-Louis.

Les Makes offrent un point de vue exceptionnel avec l’un des plus beaux panoramas de l’île, sur l’Océan Indien. C’est aussi un lieu privilégié pour découvrir la beauté et la diversité de la végétation réunionnaise coiffée chaque nuit d’une fantastique voûte céleste…

Le nom des Makes vient du lémurien originaire des forêts humides de Madagascar, le Maki Vari. Cette espèce fut introduite aux Makes vers 1840, mais fut rapidement exterminée par la chasse peu après 1900. Cependant, on retrouve encore aujourd’hui, sur les panneaux de signalisation au centre de Saint-Louis, une graphie tout à fait différente, plus francisée cette fois « Les Macques », graphie qui ne laisse plus supposée l’origine du nom…

À l’époque, les micro-exploitations se sont formées spontanément, dès qu’une zone suffisamment plate et fertile se libérait. Bien sûr, ces terres juchées à quelques lieues du sommet de la montagne ne permirent pas ou peu, la culture de la canne à sucre, obligeant les colons à développer l’élevage, les cultures fruitières et vivrières. Rapidement, les premiers habitants du plateau furent isolés de la paroisse, devant pour s’y rendre parcourir un long chemin serpentant entre les ravines de « Patate » et de « Mouchoir Gris ». Malgré la difficulté d’accès, l’absence de communication directe avec Saint-Louis, les habitants ne désertèrent pas ce havre de paix, jouissant d’un climat doux et humide et d’un environnement fantastique, vert et luxuriant, donnant tantôt sur l’océan, tantôt sur le cirque de Cilaos. Aujourd’hui, nous pouvons comparer les Makes aux flancs de la montagne dionysienne, zone résidentielle appréciée pour le changement d’air et le calme qu’elle inspire. Le village est également devenu un « haut lieu » touristique, univers de cryptomérias, de sentiers de randonnée pédestre filant le long des crêtes du cirque voisin ou partant vers l’Ouest vers le Tévelave.

Sa population, à dominante agricole, compte environ 2 500 habitants. Ce petit village des hauts se caractérise par une tranquillité sans pareil, tout en proposant à ses habitants tous les services de proximité nécessaires : mairie-annexe, église, agence postale, école et service médical. Les visiteurs y trouvent également des prestataires touristiques de qualité ainsi qu’une multitude de possibilités d’excursions. En effet, le secteur des Makes est une véritable invitation à la balade et offre à ses randonneurs et visiteurs un bon nombre d’activités de loisirs grâce à sa forêt, ses sentiers de randonnée : Maïdo, Tapage, Tévelave, Grand Bénard , et ses sites naturels grandioses : point de vue de la Fenêtre, forêt de Bon Accueil, la Plaine Bois de Nèfles.


En ce qui concerne son climat, le village des Makes bénéficie d’un climat particulier dû à son relief. La couverture nuageuse peut être importante dès la mi-journée mais les nuits sont dégagées.

De plus, et grâce à sa situation géographique dans les hauts du Sud-Ouest de l’île, la région des Makes est à l’abri des alizés humides.

En termes agricoles, le village des Makes a longtemps développé la culture du géranium qui a été remplacée par l’élevage, les cultures diversifiées (maraîchage, arboriculture fruitière) et la forêt de cryptomérias. Aujourd’hui, les cultivateurs de géranium se comptent sur les doigts d’une main.

 Sa situation géologique particulière et son originalité climatique lui confèrent une forêt de bois de couleurs d’un grand intérêt écologique : la forêt de Bon Accueil. On peut y observer des affleurements de basalte noir brillant : la forêt a complètement colonisé la lave.

Préservée pendant de nombreuses années, cette forêt de Bon Accueil abrite un grand nombre d’espèces végétales (fougères arborescentes ou «fanjans», Tan rouge, « Corce blanc », Bois de pomme, Bois maigre, l’Affouche, Bois de rempart et Change écorce), et animales (oiseau Tec-Tec, Merle, l’Oiseau-blanc et l’Oiseau-la-vierge).

 

Mais n’oublions l’observatoire astronomique des Makes :

     Situé à une altitude de 1000 m dans les hauts de Saint-Louis, l’Observatoire Astronomique de la Plaine des Makes vous fera découvrir dans un cadre agréable, ce qu’est l’astronomie.

     L'idée d'un Observatoire aux Makes remonte à 1986, lors du passage de la comète de Halley.

Le village des Makes présentait un certain nombre de caractéristiques :

     - éclairage public discret,
     - ciel pur et dégagé la nuit, turbulence atmosphérique réduite,

     - possibilités d'hébergement dans le village.

Voir le site : http://www.ilereunion.com/observatoire-makes

src= orange reunion

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 09:14
Bon allez je ne vous fait pas languir plus longtemps; j'en ai encore en stock donc je les mettrais en temps voulu !
Merci pour vos comms, vos messages,
merci pour vos inscriptions
dans le forum...


Pour les suivantes cliquez sur les miniatures pour agrandir.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 11:24
Forêt de Mare Longue


La forêt de Mare Longue est une forêt des Hauts du sud-est de l'île de La Réunion, dans l'océan Indien. Située sur le territoire communal de Saint-Philippe, elle abrite une réserve naturelle de 68 hectares riche en bois de couleurs et autres essences endémiques de l'île. Le reste de la forêt a été classé en réserve biologique.
Forêt de bois de couleurs, véritable trésor naturel, ou des espèces végétales et animales (oiseaux) endémiques vous initient aux rêves les plus fous.

La réserve naturelle

La Réserve Naturelle de Saint-Philippe Mare-Longue se situe entre 150 et 700 mètres d'altitude sur les basses pentes du massif du Piton de la Fournaise, volcan actif de l'île.

Implantée sur une coulée volcanique relativement récente, de quelques centaines d'années seulement, elle abrite l'un des ultimes vestiges de la forêt tropicale humide de basse altitude des Mascareignes, localement appelée forêt de « bois de couleurs des Bas ». Cette formation végétale couvrait autrefois toute la région au Vent de 0 à 800 mètres d'altitude mais ne subsiste aujourd'hui qu'à l'état de lambeaux, sur moins de 5% de sa surface d'origine.

Classée en réserve biologique dès 1958 sur 23 hectares, la Réserve de Mare Longue fut agrandie en 1981 à 68 hectares, date à laquelle elle devint la première réserve naturelle de La Réunion. De nombreuses études scientifiques y sont menées, principalement par l'Université de la Réunion. L'accès à l'intérieur de la réserve est réglementé mais un sentier botanique aménagé à proximité de la réserve et un guide botanique permettent aux visiteurs d'en découvrir toutes les richesses.
Panneau indicatif dans la forêt de Mare Longue.
Panneau indicatif dans la forêt de Mare Longue.

La Réserve Naturelle de Saint-Philippe Mare-Longue est gérée par l'Office national des forêts, avec le soutien du Ministère de l'écologie et du développement durable.
ELLE est l’une des dernières forêts primaire mégatherme hygrophile de basse altitude de l’archipel des Mascareignes. C’est également l’un des écosystèmes terrestre les plus étudiés par les chercheurs de l’île de la Réunion.



Sites internet :
http://www.mare-longue.reserves-naturelles.org/FRA_DEC.HTML
http://etic.univ-reunion.fr/theresien/index.php

*******************************************

Vidéo  de Gamède trouvée sur dailymotion assez impressionnante :




Je reprends la description :

Houle cyclonique dans la region de l'ouest le 27 fevrier 2007 aux alentours de 12h00 (gmt+4) , grosse houle de nord bien établie de 4/5M.
Déferlantes sur la plage de Roches Noires, 3 Roches, Cachara et petite visite de St-Gilles les Bains sous les intempéries...
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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 18:06

Aujourd'hui on va s'évader un peu grâce à Seb qui m'a gentillement envoyé de superbes photos de Mayotte...C'est pas loin de la Reunion et j'ai pensé que de vous en parler un peu ça ferait pas de mal...

Un album de photos exprès à venir également...


Mayotte est une collectivité départementale d'outre-mer française située dans l'archipel des Comores au nord-ouest de Madagascar. Elle est constituée principalement de deux îles, Grande Terre et Petite Terre. Elle se situe dans le canal de Mozambique, dans l'océan Indien. Elle a la plus forte densité des DOM-TOM avec 538 hab./km². 90% de la population est musulmane.

 Mayotte est composée de plusieurs îles et îlots, les deux plus grandes sont Grande Terre et Pamanzi (ou Petite Terre) entourées par un lagon de 1 100 km² (un des plus grands du monde) formé par un récif de corail de 160 km de long, qui entoure la quasi totalité de l'île à l'exception d'une passe à l'Est appelée "Passe en S" et du côté Nord-Ouest. Le lagon est parsemé d'une centaine d'îlots coralliens dont certains comme Mtsamboro sont de toute beauté.

Les îles qui forment Mayotte sont géologiquement les plus anciennes des Comores. Le récif procure un abri aux bateaux et à la faune océanique.

L'activité volcanique passée des îles rend le sol particulièrement fertile.

 Le climat est tropical, les températures moyennes oscillent entre 23 et 30°C.

 
Plusieurs cultures se côtoient à Mayotte, une première d'origine comorienne concernant 60% de la population, une seconde malgache, fortement marquée par la première et enfin française et occidentale qui imprègne de plus en plus les deux premières.

 
Même si le français est la langue officielle, nombreux sont ceux qui parlent (voire même écrivent) le shimaore (ou mahorais) et le malgache (ou shibushi), les deux langues principales de Mayotte. Cependant le mahorais a largement été modifié, notamment du fait des métropolitains. L'illettrisme en français toucherait 35% des hommes et 40% des femmes, mais serait beaucoup moindre concernant l'arabe (enseigné dans les écoles coraniques).

 
Le moringue, analogue à la capoeira brésilienne, était pratiqué, jusque en fin des années 80, entre villages rivaux. Il a, actuellement, presque disparu. On peut encore avoir l'occasion d'assister au (moringue mahorais) durant le mois de ramadan : "Au coucher du soleil, après avoir bien mangé, les gens se regroupent sur la place publique, tapent sur les tam-tam et pratiquent le (moringue). La seule différence avec la capoiera est que cette dernière se rapproche d'arts martiaux alors que le moringue n'a strictement aucun enseignement ni règle réellement définie. Mais le "moringue" est considéré, par les mahorais (habitants de Mayotte) comme un jeu. C'est aussi un moment de convivialité. Les lutteurs deviennent très souvent des amis après la lutte.

 

Cette île offre moins de plages de sable blond que ses voisines (les Seychelles, l'île Maurice, Madagascar) mais elle est un vrai paradis pour naturalistes et sportifs.

Dans le lagon on peut croiser des baleines et leurs baleineaux, des dauphins par centaines, et les tortues vertes viennent pondre sur les plages désertes à la nuit tombée.
Autres activités :

    * Randonnée au volcan éteint de Petite Terre, le Dziani Dzaha

    * Randonnée au Mont Combani

    * Observation des lémuriens Makis de l'îlot Bouzy

    * Plongée parmi les poissons tropicaux

....
  Le tourisme reste une activité peu développée dans l'île. Les capacités hôtelières de l'île sont d'ailleurs très faibles (150 dont 80 de confort convenable selon le CES en 1997), quoique l'objectif soit de les développer. Selon une étude de l'INSEE[7], 9300 touristes auraient fréquenté Mayotte au premier semestre 1999, dont 44% de la Réunion et 42% de la métropole. 42% du total correspond à des visites familiales. Le séjour moyen était de 9,6 jours pour une dépense de moyenne de 50€ par ménage de 1,5 personne. L'aéroport ne permet de liaison directe avec la métropole.

 
Source = Wikipedia

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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 18:16
(Clin d'oeil à Armando)
Hell-Bourg, le "Plus beau village de France"


Les thermes réunionnaises ont fait naître en des endroits reculés, quelques "perles" de notre île.
On "buvait l'eau de Salazie et l'on se baignait à Cilaos". Tel était le parcours des curistes, à la fin du XIXème siècle.
A l'aube du troisième millénaire, Hell-Bourg a conservé l'architecture coloniale qui l'a fait naître et porte aujourd'hui le titre de l'un des plus beaux villages de France...

Les premières personnes à fouler les terres de ce village du cirque de Salazie furent les marrons, qui devaient, chaque jour, reculer les limites de leurs caches pour ne pas être repris. Vinrent plus tard, dès la découverte des sources en 1832, les premiers "curistes" en quête de soins et ce, bien avant  qu'un hôtel ou une structure d'hébergement ne soient construits. Les visiteurs, épuisés par la route, se logeaient dans de minuscules cases en paille ou en bois, les laissant face à eux-mêmes au beau milieu de la majesté du cirque.

Avant que ne fut créée, le 13 juillet 1852, les seuls équipements existants pour les bains, au bord d'un gros rocher couvert de rouille où coulait la source, étaient un long appentis au toit de vétyver. On construisit alors des salles-de-bains, la grande maison du directeur et un casino. Rapidement, les riches propriétaires de l'île firent de l'endroit leur aire de jeu et de repos de prédilection. Malheureusement, et malgré le nombre de personnes faisant appel aux vertus des eaux, la Société réalisa de mauvaises affaires et dut passer le flambeau à une autre qui à son tour fit faillite, entraînant vers la ruine les bâtiments...

Une telle manne ne pouvait disparaître et la commune racheta la source, restaura l'ensemble des thermes et l'offrit ensuite à la colonie, à la condition d'y placer un médecin civil. Le premier d'entre-eux fut Jacob De Cordemoy, ouvrant la porte à une longue période de prospérité. L'ancien hôpital où étaient hébergés et soignés les soldats de Madagascar fut transformé en hôtel : le célèbre Hôtel des Salazes qui durant des années incarna le centre culturel du cirque. Les années passant et la mode des cures thermales s'amenuisant, les sources furent délaissées du public qui les avaient pourtant tellement aimé. Un cyclone consolida l'oubli en emportant une partie de la route et obligeant les derniers visiteurs à emprunter une étroite et dangereuse passerelle. Cilaos devint alors "l'établissement" thermal de l'île.

Ce petit village de la commune de Salazie fut baptisé Hell-Bourg, le 24 mars 1842, en l'honneur du gouverneur De Hell. Si les thermes ont aujourd'hui disparu, si la source ne coule plus comme autrefois, si la vie mondaine du XIXème et du début du XXème siècle résonne encore, grâce aux bâtisses coloniales rénovées, Hell-Bourg affiche, en cette fin de millénaire, d'autres prétentions. Élu l'un des plus beaux villages de France, il incarne sans doute ce que La Réunion possède de plus typique et de plus beau. Perché à 950 mètres d'altitude, il est l'un des nombreux "cœurs" battants du fantastique cirque de Salazie.

Une simple promenade dans Hell-Bourg, nez au vent, mains dans les poches, suffit pour se convaincre que là, comme nulle part ailleurs, survit la vieille Réunion des Hauts, avec son charme, sa beauté, son mystère ...

src= ile-bourbon.net

Jolie case
Une rue du Village
Le jardin de la maison Folio
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 18:51

La Rivière des Roches est un fleuve à la Réunion, dont le principal affluent est le Grand Bras, qui se jette dans le Bassin La Mer. C'est un des cours d'eau les plus capricieux de l'Ile par sa brusque montée des eaux. Elle sépare l'un de l'autre les territoires communaux de Bras-Panon et Saint-Benoît, respectivement situés au nord et au sud du cours d'eau, qui s'écoule d'ouest en est. Les quartiers de chaque commune qui la bordent ont d'ailleurs pris son nom.
Cette rivière est très appréciée des amateurs d'eau vive qui y pratiquent le canyoning voire même le kayak-jump, mais aussi tout simplement des marcheurs qui peuvent se rendre du Bassin La Paix et sa cascade de dix-huit mètres au Bassin La Mer, par un sentier offrant de beaux points de vues, notamment sur le Bassin du Chien.
L'appellation de Bassin La Mer proviendrait des vaguelettes formées par le vent à sa surface, tandis que celle de Bassin du Chien rappelle les puissants mouvements d'eau qui s'y créent, susceptibles de conduire un animal à la noyade.
On trouve dans la Rivière des Roches un mollusque endémique de l'île, Septaria borbonica. Mais la rivière est surtout connue pour la pêche du bichique !

 Du côté de Saint Benoît, la ville des "Eaux Vives", vous pourrez pique-niquer en toute tranquillité. Des espaces ont été spécialement aménagés pour l'occasion, avec tables et barbecues naturels où vous pourrez faire cuire toutes vos grillades ! En attendant le repas, n'hésitez pas à vous balader le long des berges de la rivière et si cela vous dit, pourquoi ne pas piquer une tête !

 Du côté du coté de Bras Panon, vous aurez à votre disposition un terrain de camping. Alors avis aux amateurs de nuits à la belle étoile ! Vous aurez aussi une vue imprenable sur tous les "canaux" de bichiques (endroits où l'on pêche les bichiques). Les bichiques sont des alevins qui se vendent à prix d'or à la Réunion. Les Réunionnais en raffolent ! Et un des meilleurs endroits pour les pêcher est justement la Rivière des Roches. "Té ! bichik' la monté !" C'est ce que l'on entend le long des berges durant la bonne saison …Pour les amateurs de végétation luxuriante, bassins, rivières, cascades, l'Est de l'île est une étape obligatoire !

Src=Wikipedia et outremer.com

 

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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 18:10
ST PAUL

HISTORIQUE :

le 30 juin 1638, le Saint-Alexis, une flûte en provenance du port de Dieppe s'ancrait dans la baie de sable noire, immédiatement baptisée Saint-Paul, en l'honneur du Saint du jour. Cependant, il faudra attendre encore quelques années pour que l'occupation de l'île soit officielle et définitive. En 1663, Louis Payen venu de Madagascar accompagné de 12 domestiques Malgaches, sont alors les premiers habitants de l'île Bourbon (nom donné par Étienne de Flacourt, qui prit officiellement possession de l'île en novembre 1649, rendant hommage à la bonté et à la fertilité des lieux et au roi, ouvrant ainsi la porte à la colonisation... Cf La Possession, Réunion vue du ciel n° 10). Dès lors, les choses s'accélèrent, la Compagnie des Indes créée en 1664 envoie Étienne Regnault à la tête de 20 colons. Débarqués à Saint-Paul 1 an plus tard, ils s'établirent derrière l'étang, rencontrant aussitôt d'énormes difficultés pour bâtir, se développer, devant tout fabriquer eux-même. Fort heureusement, ce paradis terrestre ne les abandonna pas à la famine, nourrissant la petite colonie de poissons tirés de l'étang, de fruits cueillis sur chaque arbre...
Même si la toute jeune compagnie des Indes a semblé un temps ne pas s'intéresser à l'île, le flot de nouveaux colons en quête de terres et de concessions n'a jamais décru. Le va et vient des bateaux dans la baie Saint-Pauloise, emmenant des personnages de tous horizons, de toutes nationalités et même des pirates, atteignit parfois jusqu'à vingt gréements au mouillage. 6 hommes furent alors choisis pour diriger la communauté grandissante, rendre la justice sur le chemin du Tour des Roches, pendre les brigands sur la branche de l'arbre le plus proche : Athanase Touchard, François Mussard, Antoine Payet, René Hoarau, Louis Caron. Ils fondèrent d'ailleurs le premier conseil de colonie doté d'un immense pouvoir, repris plus tard par les gouverneurs successifs. Saint-Paul prit alors un essor rapide et considérable s'étalant sur le front de mer, grimpant jusqu'aux sommets des montagnes. 

En 1723, un terrible incendie détruisit une très grande partie de la cité, faisant fuir de nombreux habitants vers Saint-Denis en pleine expansion. En 1738, cette dernière devient capitale sur ordre de Labourdonnais et Saint-Paul rattachée à elle jusqu'en 1790, date à laquelle la localité est érigée en commune, est désignée chef-lieu de la côte sous le vent en 1827. Après une longue période de prospérité, due à la culture du coton, du café, de la canne à sucre, jusqu'à la fin du XIXème siècle, Saint-Paul vît ses habitants la quitter petit à petit, suite à la création du Port de la Pointe des Galet, de la crise du sucre et du paludisme apporté par des immigrants venus de Calcutta, qui décima des familles entières autour de l'étang. 
Ce n'est que dans les années 1970 que la commune refit véritablement surface, disposant en tant que chef-lieu d'arrondissement de l'ouest, du plus grand territoire de l'île. 
Aujourd'hui, Saint-Paul se développe toujours affichant un dynamisme économique étonnant, axé sur le commerce, l'industrie, le tourisme et l'agriculture. Si son visage n'a guère changé depuis que l'Ordonnateur Crémont en a tracé les plans en 1769, la ville se modernise de plus en plus et après de longues années d'abandon, tente de se retourner enfin vers son premier"coeur", l'Océan Indien, en aménageant son front de mer... 



**Baie**

**Plage ST PAUL**


ST-LEU

Saint-Leu, la belle de la côte sous le vent, fut longtemps considérée comme un havre pour s'enrichir et filer des jours heureux. 
Temple du café réunionnais au XVIIIe, la commune est aujourd'hui une station balnéaire connue du monde entier... Le café Saint-Leusien fut considéré à son âge d'or, comme le meilleur de l'île. La crise du secteur au milieu du XVIIIe, la révolte des esclave de 1811, stoppérent l'énorme production. Les producteurs se tournérent alors vers la canne à sucre, installant les premiers moulins à la Ravine des Poux, à la Petite Ravine et aux Colimaçons. 
Sur le littoral, des fours furent édifiés pour transformer le corail en chaux, nécessaire à la fabrication du sucre. En 1889, il y a, à saint-Leu, 4 usines sucriéres et 2 distilleries. En attendant, les grandes propriétés, sorties de terre à l'époque du café, n'affichent plus la même prospérité, qui valut à la commune d'être la plus riche de l'île aprés Saint-Denis. 
En 1999, Saint-Leu compte 24 000 habitants, la ville s'urbanise, s'agrandit et la mairie, n'est plus qu'un souvenir de la Compagnie des Indes. 
Ses plages trés fréquentées sont connues de tous les surfeurs du monde entier et, on peut apercevoir sur la colline, l'ancienne usine Stella Matutina, qui broya les cannes de Saint-Leu jusqu'en 1972, transformée aujourd'hui en Musée d'Histoire Industrielle et Agricole. Si l'on trouve encore quelques plants de caféiers, ils n'assurent plus que la consommation locale, tout comme les langoustes, les poissons et les zomards au marché ou sur le bord des routes...

HISTORIQUE :

Dés la fin du XVIIIe, Saint-Leu est mentionné dans les écrits et sur les cartes, sous le nom du lieu-dit "Boucan Laleu". Laleu était alors le Garde-Magasin de Saint-Paul qui construisit sur les lieux un "Boucan" signifiant "mauvais lieu" en créole, et qui fut par la suite transformé en "Repos Laleu", par la Compagnie des Indes. Un territoire qui s'étendait de la Ravine des Trois-Bassins à celle du Trou, mais qui demeura rattaché à Saint-Paul jusqu'en 1777. Le premier enfant inscrit sur les registres d'état civil, né au Boucan de Laleu, ou Repos de Laleu, fut Henri Désert Ricquebourg. "Désert" parce que premier enfant blanc à voir le jour dans un endroit aussi désert. Le premier janvier 1790, La commune est enfin créée et baptisée Saint-Leu, mais là n'était pas le principal souci des habitants. En effet, ceux-ci manquaient cruellement d'eau. Pas de source, juste des puits à l'eau saum‰tre pour irriguer des terres où le café, considéré alors comme le meilleur de la colonie, et le coton, poussaient en abondance. Grâce au premier, Saint-Leu connût une période faste jusqu'à la fin du XVIIIe, période à laquelle la guerre contre les Anglais est déclarée et où des batteries de canons sont installées pour défendre la rade. Fait historique, les Saint-Leusiens repoussérent un débarquement anglais en 1796. De ce glorieux passé, la ville conserve les monuments et dispose, comme il y a plus de 200 ans, d'un environnement en bord de mer, où il fait bon vivre...

** A ST-LEU**


Source textes : Ile bourbon.net

PS : Vos commentaires sont les bienvenus ainsi que vos messages sur le mini tchat n'hésitez pas...

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 14:14
Je poste souvent des photos des cascades de cette rivière (il faut dire que c'est super joli)  et aujourd'hui j'ai décidé de vous en dire un peu plus.

 -désolée l'article n'est pas de moi- ...



Située dans le sud de l'Ile, la vallée de Langevin se trouve en dessous du volcan du Piton de la Fournaise.
La Rivière de Langevin, qui prend sa source au pied du volcan, serpente au creux des deux remparts en contournant de parts et d'autres le petit village de Grand-Galet.
Un peu plus bas, la rivière passe juste devant le village de la Passerelle, puis longe la route jusqu'à la mer.
Habitée depuis plus de 150 ans, cette région tire essentiellement ses ressources de l'agriculture, essentiellement bananes, ananas, letchi et petites cultures.
L'on s'étonne au passage des champs de bananes un peu partout à l'extrême limite des remparts, souvent sur de petits plateaux appelés îlets (pron. "ilète") accessibles uniquement par des sentiers abrupts.

Au bout de la route se trouve le village de Grand-Galet, habité par environ 120 familles. Ce petit écart de Saint joseph situé à environ 600 mètres d'altitude jouit d'un calme étonnant, logé dans son écrin verdoyant, loin des tumultes de la ville pourtant située qu'à 15 minutes de voiture de là.
Le village est alimenté en eau potable grâce à une source principale, le captage de Cap-Blanc, située quelques kilomètres plus haut. Le Cap Blanc est aussi le nom d'un ancien village déserté de ses habitants depuis 25 ans environ. Ses environs sont toujours cultivés par les gens de Grand-Galet.
Ce charmant village possède ainsi sa chapelle, son école et son épicerie. Pour le reste, il faut se rendre à Saint-Joseph.
Quelques centaines de mètres plus bas, il y a deux cressonnières et un élevage piscicole, alimentés directement de l'eau de sources jaillissant du rempart attenant .

Formée par les eaux résurgentes de la Rivière Langevin, la Cascade Langevin ( dite également de Grand Galet) surprend par sa surface verticale. Il y coule en permanence une eau abondante et claire. Sans aucun doute la plus belle cascade de l'Ile, l'eau se jette de rochers en rochers en un voile translucide.Toutefois elle peut surprendre par ses variations de débit. On y accède par une route ombragée et fraîche, bordée de pieds d'ananas.
En fin de semaine les habitants proposent leurs récoltes aux touristes (bananes, ananas, letchis, mangues...).
La route serpente le long d'une multitude de bassins aux noms évocateurs (bassin boeuf, bassin tamarin, ...).


Au retour, un arrêt par la Cascade du Trou Noir permet de se dégourdir les jambes. Une petite promenade de 15 minutes vous mènera à ce petit bassin tranquille.
Le calme et la beauté de la rivière Langevin en font une destination privilégiée pour le traditionnel pique-nique dominical.



La cascade de Grand-Galet fait le charme et la fierté de ce coin de paradis. La rivière a cela de particulier qu'elle est souterraine de sa source jusqu'au bas du village (Grand Galet), surgissant comme par magie à mi pente de cette chute (connue également pour la descente en rappel). En aval du point de chute, les ravines longeant les remparts, à sec la plupart du temps, viennent y ajouter leurs flots lors des fortes pluies. A ce moment, la cascade revêt son plus beau voile, noyant le bassin d'une brume farouche.
Le Grand Galet est également un point de passage de randonnées, puisqu'il est possible de se rendre directement à la Plaine des Sables pour aller au volcan ou vers la Plaine des Cafres (4 bonnes heures de marche), ainsi qu'au Grand-coude, sentier difficile car il monte à pic le long du rempart pour un dénivelé de 300 mètres. De là, il est possible également d'aller vers le Dimitile et de rejoindre bon nombre de sentiers.

Par ailleurs, il faut savoir que l'Ile compte plusieurs milliers de kilomètres de pistes balisées qui se coupent et se croisent. Grand-Galet est un bon point de départ pour ceux qui aiment la randonnée.


Merci à Voyages& partages
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