La commune de Saint-Louis est composée de 3 zones distinctes, on distingue : - La grande plaine côtière largement cultivée de canne à sucre, élément incontournable de l’économie de l’île, cette zone possède notamment l’une des dernières usines sucrières de l’île, couplée avec une unité géothermique de production d’électricité.
- Un peu plus haut on trouve une zone plus campagnarde composée par : la Rivière, Tapage, Gol les Hauts et Bellevue. Là, se concentrent une agriculture sucrière et fruitière ainsi que l’artisanat du bois.
- Enfin au sommet de la commune, on découvre la plaine des Makes qui offre tous les plaisirs de la vie des hauts : une forêt exceptionnelle, des sites touristiques intéressants et une agriculture diversifiée. De plus, grâce à sa situation idéale au coeur de l’Océan Indien, notre ciel réunionnais est absent de toute pollution atmosphérique, et offre la possibilité d’observer les nombreuses constellations qui le composent.
Peuplée depuis les prémices de notre histoire, la commune de Saint-Louis concentre une multitude de sites historiques. On y trouve par exemple un des rares cimetières d’esclaves identifiés sur l’île.
Gros plan sur Les Makes
Véritable petit cirque du sud-ouest de l’île, fermé par la chaîne du Bois de Nèfles, le village des Makes se situe entre 900 et 1200m d’altitude, à environ 10 km au nord de Saint-Louis.
Les Makes offrent un point de vue exceptionnel avec l’un des plus beaux panoramas de l’île, sur l’Océan Indien. C’est aussi un lieu privilégié pour découvrir la beauté et la diversité de la végétation réunionnaise coiffée chaque nuit d’une fantastique voûte céleste…
Le nom des Makes vient du lémurien originaire des forêts humides de Madagascar, le Maki Vari. Cette espèce fut introduite aux Makes vers 1840, mais fut rapidement exterminée par la chasse peu après 1900. Cependant, on retrouve encore aujourd’hui, sur les panneaux de signalisation au centre de Saint-Louis, une graphie tout à fait différente, plus francisée cette fois « Les Macques », graphie qui ne laisse plus supposée l’origine du nom…
À l’époque, les micro-exploitations se sont formées spontanément, dès qu’une zone suffisamment plate et fertile se libérait. Bien sûr, ces terres juchées à quelques lieues du sommet de la montagne ne permirent pas ou peu, la culture de la canne à sucre, obligeant les colons à développer l’élevage, les cultures fruitières et vivrières. Rapidement, les premiers habitants du plateau furent isolés de la paroisse, devant pour s’y rendre parcourir un long chemin serpentant entre les ravines de « Patate » et de « Mouchoir Gris ». Malgré la difficulté d’accès, l’absence de communication directe avec Saint-Louis, les habitants ne désertèrent pas ce havre de paix, jouissant d’un climat doux et humide et d’un environnement fantastique, vert et luxuriant, donnant tantôt sur l’océan, tantôt sur le cirque de Cilaos. Aujourd’hui, nous pouvons comparer les Makes aux flancs de la montagne dionysienne, zone résidentielle appréciée pour le changement d’air et le calme qu’elle inspire. Le village est également devenu un « haut lieu » touristique, univers de cryptomérias, de sentiers de randonnée pédestre filant le long des crêtes du cirque voisin ou partant vers l’Ouest vers le Tévelave.
Sa population, à dominante agricole, compte environ 2 500 habitants. Ce petit village des hauts se caractérise par une tranquillité sans pareil, tout en proposant à ses habitants tous les services de proximité nécessaires : mairie-annexe, église, agence postale, école et service médical. Les visiteurs y trouvent également des prestataires touristiques de qualité ainsi qu’une multitude de possibilités d’excursions. En effet, le secteur des Makes est une véritable invitation à la balade et offre à ses randonneurs et visiteurs un bon nombre d’activités de loisirs grâce à sa forêt, ses sentiers de randonnée : Maïdo, Tapage, Tévelave, Grand Bénard , et ses sites naturels grandioses : point de vue de la Fenêtre, forêt de Bon Accueil, la Plaine Bois de Nèfles.
En ce qui concerne son climat, le village des Makes bénéficie d’un climat particulier dû à son relief. La couverture nuageuse peut être importante dès la mi-journée mais les nuits sont dégagées.
De plus, et grâce à sa situation géographique dans les hauts du Sud-Ouest de l’île, la région des Makes est à l’abri des alizés humides.
En termes agricoles, le village des Makes a longtemps développé la culture du géranium qui a été remplacée par l’élevage, les cultures diversifiées (maraîchage, arboriculture fruitière) et la forêt de cryptomérias. Aujourd’hui, les cultivateurs de géranium se comptent sur les doigts d’une main.
Sa situation géologique particulière et son originalité climatique lui confèrent une forêt de bois de couleurs d’un grand intérêt écologique : la forêt de Bon Accueil. On peut y observer des affleurements de basalte noir brillant : la forêt a complètement colonisé la lave.
Préservée pendant de nombreuses années, cette forêt de Bon Accueil abrite un grand nombre d’espèces végétales (fougères arborescentes ou «fanjans», Tan rouge, « Corce blanc », Bois de pomme, Bois maigre, l’Affouche, Bois de rempart et Change écorce), et animales (oiseau Tec-Tec, Merle, l’Oiseau-blanc et l’Oiseau-la-vierge).
Mais n’oublions l’observatoire astronomique des Makes :
Situé à une altitude de 1000 m dans les hauts de Saint-Louis, l’Observatoire Astronomique de la Plaine des Makes vous fera découvrir dans un cadre agréable, ce qu’est l’astronomie.
L'idée d'un Observatoire aux Makes remonte à 1986, lors du passage de la comète de Halley.
Le village des Makes présentait un certain nombre de caractéristiques :
- éclairage public discret,
- ciel pur et dégagé la nuit, turbulence atmosphérique réduite,
- possibilités d'hébergement dans le village.
Voir le site : http://www.ilereunion.com/observatoire-makes
src= orange reunion